dimanche, 01 septembre 2013
Moules à la Madras et chorizo chez Bertrand Bureau, chef du Quai 38 à Lille
« Moi, j’aime bien qu’il y ait une sauce qui nappe. »
Du poisson, du poisson et encore du poisson. C’est simple, chez Bertrand Bureau, il n’y a que ça, du poisson… et des fruits de mer. « C’est ce que j’ai toujours voulu faire. » Fils et neveu de restaurateurs, Bertrand n’a jamais imaginé faire autre chose que cuisinier.
Et cuisiner le poisson, c’est ce qu’il adore. Du turbot à la sardine, du homard à la lotte, de la Saint-Jacques au couteau, tout passe entre ses mains savantes. Bertrand, on peut vous demander une petite recette spéciale Braderie ? Pas de problème ! Des moules de bouchot du Mont Saint-Michel, les meilleures, des épices aux arômes subtils et une belle sauce et Bertrand vous fait un plat à vous lécher les doigts et même l’assiette ! « Moi, j’aime bien qu’il y ait une sauce qui nappe », dit-il. Et nous, Bertrand, on adore votre sauce !
Restaurant Quai 38 - 38 rue Saint Sébastien - 59000 Lille - Téléphone : 03 20 42 10 68 http://www.quai38-lille.fr/
Moules à la Madras et chorizo
Pour 6 personnes
Ingrédients : 6 litres de moules de bouchot du Mont Saint-Michel, 1 l de crème liquide, 1 cuillère à soupe de curry de Madras, 3 tomates roma, 15 g de vadouvan*, 150 g de chorizo espagnol (larges rondelles), poivre. Pour décorer : pluches de cerfeuil et persil.
Préparation : 15 mn – cuisson : 15 mn – coût : ** - difficulté : *
Grattez les moules et lavez-les à grandes eaux. Pelez les tomates, enlevez les pépins et coupez les tomates en tout petits dés. Coupez le chorizo en fines lanières. Versez la crème dans une cocotte, ajoutez la cuillère à soupe de curry et les dés de tomates (gardez-en un peu pour la décoration). Terminez par les moules, couvrez. Sortez les moules au fur et à mesure qu’elles s’ouvrent (attention, ça va vite !) et réservez-les dans un plat. Faites réduire la crème jusqu’à ce qu’elle nappe bien la cuillère. Ajoutez le vadouvan et les lanières de chorizo (gardez-en un peu pour la décoration). Remettez les moules dans la sauce, poivrez et mélangez-les bien à la sauce. Ne salez pas, les moules le sont déjà. Puis dressez dans de belles assiettes en décorant de quelques pluches de cerfeuil et de persil, de dés de tomates et de lanières de chorizo pas cuit. Servez aussitôt.
*Le vadouvan est un mélange d’épices indiennes dans lequel on peut trouver le plus souvent oignon, ail, échalotes, graines de moutarde, cumin, fenugrec, feuilles de curry, curcuma, sel et poivre.
Textes : Odile Bazin
Photos : Patrick James
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lundi, 29 juillet 2013
Soupe froide à l’ail
Agenda de la Cocotte, souligné en rouge : Fin août, sortie terroir, rendre visite à Frédéric et Pascal Becquembois à Arleux et assister à la récolte de l’ail, au tressage et au fumage puis faire la fête.
Note dans la marge : en attendant, se préparer une petite recette sympa pour patienter tout l’été, une p’tite soupe fraîche et parfumée. Pourquoi pas une soupe froide à l’ail ?
Pour 6 personnes
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
1/2 carcasse de poulet, laurier, 75 g de pain de mie, 100 g d’amandes en poudre, 3 gousses d’ail d’Arleux, 5 cl d’huile d’olive, sel, poivre blanc, quelques tomates-cerises, quelques grains de raisin blanc et 1 poignée d’amandes effilées
Dans une casserole faites bouillir 75 cl d’eau, ajoutez 2 feuilles de laurier, la carcasse de poulet et du sel. Laissez bouillir pendant 20 mn. Filtrez et laissez refroidir. Enlevez la croûte du pain de mie, coupez le pain en petits morceaux et mouillez-le avec un peu de bouillon. Réduisez la mie en bouillie.
Pelez les gousses d’ail et pilez-les.
Dans un blender ou au mixeur plongeant, mélangez la mie de pain et l’huile d’olive et montez comme une mayonnaise. Ajoutez petit à petit 50 à 60 cl de bouillon et les amandes en poudre. Mixez longuement jusqu’à obtenir une belle crème blanche et lisse. Filtrez, salez et poivrez. Mettez au frais.
Au moment de servir, faites griller à sec une poignée d’amandes effilées, lavez quelques tomates-cerises et des gros grains de raisin, coupez-les en deux, montez-les sur des petits piques à brochettes.
Mixez une dernière fois la soupe pour la rendre vaporeuse. Ensuite versez-la dans des petites verrines, saupoudrez-la d’un peu d’amandes effilées et grillées et accompagnez-la des brochettes tomates-raisins. Dégustez cette petite soupe froide en apéritif.
Producteur : Frédéric Becquembois
Quand on naît à Arleux, dans une famille d’agriculteurs, difficile d’échapper à la tradition, on fait pousser de l’ail. Frédéric ne s’est jamais posé de question, il a suivi le sillon tracé par ses parents. Même s’il fait pousser des légumes le reste de l’année, la récolte de l’ail à la fin du mois d’août est un grand moment pour lui et son frère, Pascal. 15 jours intenses pendant lesquels l’ail sera tressé puis fumé. « La famille vient nous aider, on est à plusieurs, on voit du monde et on discute. »
Ferme Becquembois, 3 avenue de la gare, 59151 Arleux, 0327891099, vente à domicile de juillet à fin octobre, toute la semaine de 9 à 19 h.
Trucs et astuces
Qu’on se le dise, l’ail fumé d’Arleux bénéficie d’une IGP (indication géographique protégée), label obtenu par le groupement des producteurs d’ail fumé de la région d’Arleux, dont les Becquembois font partie. Un vrai produit du terroir qu’il faut protéger et défendre !
En tresse de 6, 12, 20, 45 et même 90 têtes, l’ail fumé d’Arleux se conserve sans problème une année complète. Mais attention, pas dehors, trop humide ! Rangez-le dans un endroit sec, un cellier ou un garage. Et notez à l’agenda : fête de l’ail à Arleux du 30 août au 2 septembre 2013.
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina, supplément de la Voix du Nord du samedi 20 juillet 2013.
Textes et photos : Odile Bazin
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lundi, 08 juillet 2013
Bâtonnets glacés à la carotte
-« Dites-moi, Olivier, qu’est-ce que vous avez en vente dans votre petit chalet ? -Avec le temps qu’on a eu jusqu’à maintenant, on a encore des carottes primeurs ! A Haubourdin, sur le chantier d’insertion qu’il encadre, Olivier peste, toutes les cultures ont au moins trois semaines de retard. -« Alors la Cocotte, aujourd’hui, on fait carottes. Ça vous dit ? –Ok, Olivier, on fait carottes. »
La recette
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 2 horloges
Pour 6 bâtonnets
500 g de carottes primeur bio, 1 yaourt nature, 1 cuillère à soupe de crème fraîche, 1 cuillère à café de coriandre moulue, 10 g de pignons de pin, 2 oignons nouveaux, huile de colza, vinaigre de cidre, sel et poivre blanc.
Lavez soigneusement les carottes, coupez les bouts. Si elles ne sont pas bio, épluchez-les. Réservez quelques fanes. Coupez les carottes en rondelles. Couvrez-les d’eau, salez un peu puis faites bouillir pendant 25 minutes. Ensuite égouttez-les et mixez-les très finement en ajoutant le yaourt, un peu de poivre et la coriandre moulue. Ajoutez un peu d’eau de cuisson, 1 cuillère de crème fraîche et continuez à mixer. Passez au tamis. Il faut obtenir une crème vraiment lisse. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement. Laissez refroidir complétement votre préparation au réfrigérateur puis faites prendre la glace dans une sorbetière.
Répartissez-la dans 6 moules à esquimaux et mettez ces moules dans le freezer 2 heures minimum.
Enlevez les tiges d’1 ou 2 fanes de carottes, lavez les feuilles, séchez-les et ciselez-les très finement. Mélangez-les à une vinaigrette à base d’huile de colza, vinaigre de cidre, oignons coupés en fines rondelles et pignons de pin. Vous pouvez remplacer l’huile par du yaourt.
Sortez les glaces du freezer 15 minutes avant de les consommer et servez-les accompagnées de cette vinaigrette en entrée ou à l’apéritif.
Producteur : Olivier Lempereur
Savoir se lever, arriver à l’heure, respecter des consignes, travailler en équipe, c’est ce qu’Olivier Lempereur apprend ou réapprend à des gens que la vie a parfois privé d’engrais. A Interval, chantier d’insertion basé à Haubourdin, il leur redonne le goût du travail en cultivant plus d’une centaine de légumes bio. « J’suis pas là pour en faire des jardiniers professionnels, je leur remets le pied à l’étrier. » Jardiner pour motiver, belle idée à piquer et repiquer !
Chantier Interval, 16 carrière Ciments, Haubourdin, magasin sur place et portes ouvertes le 28 septembre 2013
Trucs et astuces
Si la météo n’était pas aussi capricieuse, y’a belle lurette qu’on aurait mangé une macédoine avec tous les légumes primeurs. En temps normal, carottes, navets, petits pois, jeunes salades, oignons nouveaux sortent de terre au printemps. Pour qu’ils restent tendres mais croquants, consommez-les rapidement, juste grattés, cuits à la vapeur en un rien de temps et s’ils sont bio, même pas besoin de les éplucher. Revenus au beurre, glacés au miel, parfumés aux herbes aromatiques ou tout bêtement crus, à la croque-au-sel. Allez, on se dit que l’été sera chaud et on se fait une glace à la carotte ?
Textes et photos : Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central de Version Femina, supplément de la Voix du Nord du samedi 6 juillet 2013.
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dimanche, 07 juillet 2013
Maquereaux à cru, huile citronnée et radis chez Sébastien de la Borde, chef du restaurant La cour de Rémi à Bermicourt
« Moi, je travaille à l’instinct »
Marre de son boulot dans le commerce et des costumes qui vont avec, trop souvent parti, envie de retrouver ses racines. En 2005 Sébastien revient sur les terres de son enfance pour transformer le château familial en bistro et hôtel franchement classe. Pas de nappe blanche, pas de serveur en pingouin, un verger et un potager qu’il entretient, des produits frais achetés dans le coin, des plats vraiment faits-maison, un congélateur vide, une carte renouvelée toutes les semaines, Sébastien a une façon d’aborder la cuisine qui plaît bien à la Cocotte. « Moi, je travaille beaucoup à l’instinct, les entrées m’inspirent. Par exemple, le maquereau, c’est local, pas cher, sympa et délicieux. C’est un joli p’tit plat, hein ? »
La Cour de Rémi, Bermicourt, 1, rue Baillet 62130 Bermicourt Tel: 03 21 03 33 33
Maquereaux à cru, huile citronnée et radis
Pour 6 personnes
Ingrédients : 2 maquereaux par personne, huile de tournesol, citron, échalote, ciboulette, petits pois, 1 radis noir, quelques radis roses, fleur de sel, poivre.
Préparation : 15 mn – cuisson : 5 mn – coût : * - difficulté : * - ustensile : mandoline
Faire cuire une poignée de petits pois à l’anglaise : faites bouillir de l’eau un peu salée, plongez les petits pois, laissez cuire quelques minutes puis égouttez-les et plongez-les dans de l’eau glacée pour garder leur belle couleur verte. Réservez.
Levez les filets des maquereaux, enlevez l’arête centrale, enlevez toutes les petites arêtes qui pourraient rester et coupez les filets en deux dans la longueur puis coupez-les en dés assez épais. S’ils sont coupés trop fins, ils risquent de devenir pâteux dans la marinade.
Pressez le citron pour recueillir le jus, mélangez à un peu d’huile de tournesol de très bonne qualité. Ciselez l’échalote et la ciboulette et ajoutez-les à l’huile. Salez et poivrez. Versez sur le poisson et laissez mariner quelques minutes. Mélangez petits pois et maquereaux. A la mandoline, coupez de très fines tranches de radis noir et de radis roses.
Dans l’assiette, disposez les dés de poisson marinés aux petits pois, disposez par-dessus les rondelles de radis, versez un petit filet d’huile sur les radis et parsemez d’un peu de ciboulette.
« Et un p’tit peu de fleur de sel et c’est fini ! »
07.07.2013
Textes et photos : Odile Bazin
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lundi, 24 juin 2013
Fougasse à la merguez chez Christian Lemaire
Dans le Nord, dès que le soleil pointe le bout de son nez plus de 5 minutes, l’autochtone n’a qu’une envie, sortir son barbecue pour se faire une bonne grillade. Et c’est là qu’intervient Christian Lemaire. Boucher de son état à Pérenchies, il approvisionne tous les fous de barbecue du coin, en merguez douces ou piquantes. Des jardins, petits ou grands, s’échappe alors une odeur qui sent bon l’été.
Fougasse à la merguez
Facile : 1 Cocotte Prix : 1 Caddie Temps : 2 horloges
Pour 1 grand pain
8 merguez, 500 g de farine type 45, 1 cube de levure du boulanger, 7 g de sel, 1 cuillère à café de coriandre en poudre, un peu de piment, 500 g de tomates-cerises, huile d’olive, poivre du moulin, 25 cl d’eau tiède
Emiettez la levure et délayez-la dans un peu d’eau tiède. Mélangez le sel, la coriandre et une pincée de piment à la farine, faites un puits et versez la levure délayée. Commencez à pétrir en ajoutant l’eau tiède petit à petit. Pétrissez pendant 5 minutes au moins. Formez une belle boule non collante. Couvrez d’un linge propre et laissez lever pendant 1 h 30.
Enlevez le boyau des merguez et écrasez-les.
Ensuite coupez la boule en deux. Sur du papier sulfurisé, formez 2 rectangles de 30x40 cm. Tartinez-en un de merguez écrasée et recouvrez-le de l’autre rectangle. Soudez bien les bords.
Coupez les tomates-cerises en deux et recouvrez-en la surface du pain en les enfonçant un peu. Couvrez à nouveau d’un linge et laissez lever une bonne heure.
A la fin de cette heure, préchauffez le four à 225°c (th. 7/8). Versez un peu d’huile d’olive sur le pain et poivrez-le. Enfournez et laissez-le cuire 15 mn à 225°c puis baissez la température à 200°c et laissez encore 10 mn. Sortez le pain du four, déposez-le sur une grille et dégustez-le encore tiède.
Producteurs : Christian et Benjamin Lemaire, la relève est assurée.
Si le vendredi on défile à la boucherie Lemaire, ce n’est pas un hasard. En prévision du week-end ensoleillé ou pas, particuliers et restaurateurs se pressent pour les merguez. Dans le laboratoire, au poussoir, ça défile aussi. Faites les comptes : Bœuf, boyau de mouton et épices gardées secrètes forment les 70 grammes d’une merguez de 20 cm. Ça fait 14 merguez par kg sur 280 mètres. Certains jours Christian en vend plus de 200 kg. Ce qui nous fait, ma p’tite dame, 5 km 600 de saucisses épicées ! Imaginez sur une année !
Boucherie Lemaire, 383 Rue de la Prévôté, 59840 Pérenchies 0320224000
Trucs et astuces
« A l’achat, certaines merguez sont grosses comme deux doigts, et à la fin de la cuisson, elles sont grosses comme le petit doigt. Nous, nos merguez, elles restent pareil ! Dans les nôtres, y’a pas beaucoup de gras dedans. Comme ça, elles ne sautent pas», Christian sait de quoi il parle. Ça fait 30 ans qu’il en fait tous les jours. «Gardez-les trois jours au réfrigérateur, pas plus. Et quand vous les cuisez, cuisez-les bien. »
Un conseil de la Cocotte, pour changer des merguez grillées, farcissez-en courgettes, navets ou tomates. Pas besoin d’assaisonnement, il est déjà dedans.
Retrouvez ce reportage dans le cahier central du supplément gratuit de la Voix Du Nord du samedi 22 juin 2013.
Textes et photos : Odile Bazin
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lundi, 10 juin 2013
Rhubarbe confite sur canapé
La rhubarbe est assurément l’un des fruits préférés de la Cocotte. Du mois de mai au mois d’août, elle la cuisine à toutes les sauces. Sucrée ou salée, elle adore son petit goût qui lui chatouille les papilles. Pareil pour Antoine, producteur de rhubarbe à Dourges. A eux deux, ils pourraient faire un club, ils s’échangeraient des recettes. Et vous, vous ne voudriez pas une carte de membre ?
Facile : 2 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
400 g de rhubarbe, 125 g de sucre roux, 400 ml de crème liquide, 150 g de fraises « Tagada », 1 belle brioche tranchée
Dans une casserole faites chauffer doucement la crème liquide et ajoutez les fraises « Tagada ». Faites-les dissoudre complétement puis arrêtez la cuisson. Si vous possédez un siphon, passez la crème au tamis et mettez en siphon. Sinon laissez votre mousse refroidir puis mettez-la à prendre au réfrigérateur pendant 3 heures.
Au bout de 2 heures de réfrigération, épluchez la rhubarbe et coupez-la en bâtonnets de 10 à 12 cm de long. Mettez de côté un ou deux bâtonnets. Déposez les autres dans une casserole, couvrez-les du sucre roux et faites cuire à feu doux pendant 45 minutes. Ne mélangez surtout pas pour garder les bâtonnets de rhubarbe intacts.
Coupez 6 tranches de brioche de la taille des bâtonnets de rhubarbe. Passez-les au grille-pain.
Déposez quelques bâtonnets de rhubarbe sur la brioche puis recouvrez généreusement de mousse à la fraise ou le contraire. Tranchez les bâtonnets crus réservés très finement et déposez-les joliment sur le haut de vos canapés à la rhubarbe. Si vous le voulez, vous pouvez recouvrir d’une autre tranche de brioche et ajouter quelques bonbons s’il vous en reste. Dégustez aussitôt.
Producteur : Antoine Willefert
La spécialité d’Antoine, c’est la pomme de terre. Il en cultive de toutes les sortes tout au long de l’année. Mais pour faire plaisir à sa grand-mère qui avait le cœur gros de voir qu’un arbre avait écrasé le pied de rhubarbe du jardin et surtout par gourmandise, Antoine cultive aussi de la rhubarbe. Pas beaucoup mais suffisamment pour en vendre dans son point de vente de producteurs à Courcelles-les-Lens et pour donner l’envie à sa femme, sa maman et sa grand-mère de lui faire plein de bons desserts. « Moi, je ne la cuisine pas, je suis plutôt consommateur. » Il est malin, Antoine !
www.lacahutefermiere.fr, 1 avenue Regis Pollet 62970 Courcelles-les-Lens, magasin ouvert du jeudi au samedi
Trucs et astuces
La rhubarbe ne demande pas beaucoup d’entretien, c’est d’ailleurs pour ça que la Cocotte en a dans son jardin. Elle se récolte deux ou trois fois par an, de mai à juillet puis à la fin du mois d’août.
Une fois la rhubarbe coupée ou achetée chez le producteur, ne la gardez pas plus d’une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Ensuite libre à vous d’en faire des tartes des crumbles, des gratins, des sorbets ou des confitures. Mais essayez-la aussi avec une viande blanche ou un poisson. Son goût acidulé vous fera toujours plisser les yeux, froncer le nez et frissonner de plaisir.
Textes et photos : Odile Bazin
Retrouvez cet artcile dans le cahier central de Femina, supplément de la Voix du Nord du samedi 8 juin 2013.
lundi, 03 juin 2013
Rougets aux coco-chibots
Ne cherchez pas le mot chibot dans un dictionnaire, vous ne le trouverez pas. Ou alors peut-être dans un dictionnaire de patois de l’Audomarois, de Tilques ou Serques... Les chibots, ce sont des échalotes nouvelles, des oignons blancs ou rouges nouveaux qu’on mange tout entier, même la tige. Quand Jean-Michel Davion les récolte, c’est le printemps qui commence. Et pour la Cocotte, c’est tout de suite ou maintenant.
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
Pour 6 personnes
6 petits rougets de 15 cm environ (ou 12 s’ils sont très petits), 3 bottes de chibots (échalotes ou oignons nouveaux avec les tiges), 250 ml de lait de coco, 50 g de noix de coco déshydratée, piment d’Espelette, sel et poivre, huile d’olive.
Coupez la tête des poissons, videz-les de leurs entrailles, débarrassez-les des écailles, coupez les nageoires aux ciseaux, ouvrez-les en deux et enlevez l’arête centrale puis enlevez toutes les autres. Passez les poissons sous l’eau et séchez-les avec du papier-ménage. Réservez.
Coupez 6 échalotes ou oignons. Ils doivent faire la même taille que les rougets. Réservez les tiges. Faites cuire les échalotes 5 mn à la vapeur pour les ramollir.
Mettez-en une dans chaque rouget puis ficelez les rougets avec une ou deux tiges d’échalotes nouvelles.
Passez tout le reste des bottes au hachoir électrique. Réduisez en purée et mélangez avec le lait de coco et 40 g de noix de coco déshydratée. Salez, poivrez et ajoutez une pointe de piment d’Espelette.
Préchauffez le four à 200°c.
Versez un peu d’huile d’olive dans le fond du plat. Versez par-dessus la sauce échalotes-coco, posez vos rougets farcis et ficelés sur la sauce. Parsemez du reste de noix de coco déshydratée et enfournez le plat 15 à 20 mn. La chair du poisson doit devenir blanche.
Servez les poissons nappés de sauce échalotes-coco avec du riz rouge.
Producteur : Jean-Michel Davion
« Moi, j’suis fainéant, j’aimerais avoir 30 ans de moins pour encore trouver des trucs ou créer des machines qui vont me faciliter le travail. » Un jour une vieille femme a dit à Jean-Michel Davion « t’es pas fainéant, tes machines, ça t’évite de te faire du mal, c’est tout. » Même s’il avoue cette supposée paresse, dès que le jour se lève, Jean-Michel est dans ses serres à veiller ses légumes. « Je viens de planter des tomates. J’suis passé ce matin, elles commencent à pousser. Ça fait du bien à son p’tit cœur. »
Jardins de Serques, RD 943 62910 Serques, magasin ouvert 7/7, présent sur les marchés de Grand-Fort Philippe le lundi, Grande-Synthe les mardi et jeudi et St-Omer le samedi.
Trucs et astuces
Cive, ciboule, chiboule, chibot, autrefois ces échalotes ou ces oignons nouveaux, c’était la verdure d’un vieil oignon laissé dans le champ et qui repoussait au printemps. Maintenant on les cultive et on en vend de plus en plus.
Ils se conservent au réfrigérateur, une semaine mais pas plus, dans le bac à légumes et on peut les congeler sans problème.
Chez Jean-Michel, on les mange tout cru comme des radis, en croque-au-sel, dans du fromage blanc pour accompagner une pomme en robe des champs, on se bat même pour les manger dans la salade. Crus ou cuits, la Cocotte adore leur goût frais et printanier. Et vous ?
Textes et photos : Odile Bazin
Retrouvez ce reportage dans le cahier central de Femina, supplément de la Voix du Nord du samedi 1 juin 2013.
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lundi, 20 mai 2013
Gaufrettes glacées à la chicorée
La Cocotte respecte les saisons. Ni fraises ni courgettes en hiver. Oh non ! Mais la Cocotte est gourmande et aime se faire plaisir. Elle a trouvé le truc imparable pour céder à ses envies n’importe quand. Le lait, les vaches en produisent toute l’année ? Avec le lait, on fait de la crème ? On mélange lait et crème et on obtient ? Des glaces ! Direction Leubringhen, à deux pas de Wissant, à la ferme Mionet. Maligne, non ?
La recette
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
Pour 12 personnes
Ingrédients :
200 g de farine, 180 g de sucre roux, 150 g de beurre, 3 œufs, chicorée liquide, 50 g de petits morceaux de sucre candi ambré, ½ l de glace à la chicorée
Faites fondre le beurre. Mélangez-le vivement au sucre roux. Séparez les blancs des jaunes d’œufs et montez les blancs en neige. Réservez. Ajoutez les jaunes d’œufs et les 50 g de sucre candi au mélange beurre-sucre.
Ajoutez la farine petit à petit et versez 8 ml de chicorée liquide. Mélangez pour former une belle boule sans grumeaux. Enfin incorporez les blancs d’œufs battus en neige en soulevant la masse délicatement.
Faites chauffer un gaufrier avec les plaques à « gaufrettes du Nord ». Déposez l’équivalent d’une cuillère à café par gaufrette. Refermez le gaufrier et laissez cuire de 1 mn 30 à 2 mn. Sortez les gaufrettes, laissez-les refroidir bien à plat puis égalisez les bords avec une paire de ciseaux. Faites-en au moins 24.
Découpez les carrés de glace grands comme les gaufrettes et d’1 bon centimètre d’épaisseur et mettez-les en sandwich entre deux gaufrettes. Vous pouvez préparer ces petits « sandwiches » 1 heure avant de la servir, en les gardant au congélateur. Ne les laissez pas trop longtemps car les gaufrettes pourraient ramollir.
S’il vous reste des gaufrettes, rangez-les dans une boîte métallique et dégustez-les avec une tasse de café.
Productrices : Marie-Claire Mionet et Aurélie Marquis
A la question « que faire du lait dont le prix n’a pas augmenté en 30 ans ? », Marie-Claire Mionet a apporté une réponse pleine de bon sens mais aussi pleine de goût. Avec sa fille Aurélie, elle élabore des glaces, cherchant l’équilibre entre sucre et matière grasse. « Quand la recette est mise en place, on n’en bouge plus. Après, on s’amuse sur la déco. On s’améliore d’année en année.» Et à la question « Vous en mangez souvent ? », toutes deux répondent « le magasin est à 100 mètres de la ferme, c’est le frein. »
Au bon lait de nos vaches, 60 hameau de Bainghen, 62250 Leubringhen, www.fermemionet.com
Trucs et astuces
La base des bonnes glaces de Marie-Claire et Aurélie, c’est lait du jour, crème fraîche, jaunes d’œufs et sucre. Arrivent ensuite les parfums.
Pour faciliter la découpe, une belle glace fermière demande plus de temps pour « se détendre ». Alors pour obtenir une belle consistance, sortez-la du congélateur 15 minutes avant de la travailler et de la servir. Et si vous cherchez une excuse-béton pour manger des glaces, en voici une. Les glaces de Marie-Claire et Aurélie sont faites à partir du lait de vaches ayant mangé du lin. Et le lin, c’est riche en oméga 3 donc leurs glaces sont riches en oméga 3. Pas bête ?
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina, en supplément du journal la Voix du Nord, du samedi 18 mai 2013.
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lundi, 06 mai 2013
Jarret de veau Mille-feuille
Gastronomes de toutes sortes, réjouissez-vous. Si vous aimez la slow-food, ce plat mijote des heures, si vous êtes fans de street-food, ce sandwich est à tomber. Ou si vous êtes tout simplement gourmets et gourmands de bonne viande, vous allez vous régaler. Il ne vous faut qu’un p’tit jarret de veau joliment rosé qui vient de l’élevage de Christophe Destombes, à Quesnoy sur Deûle, 3 ou 4 heures à perdre, du bon pain et une certaine aptitude au bonheur.
Pour 6 personnes
Facile : 1 Cocotte, prix : 2 Caddies, temps : 3 horloges
1, 5 kg de jarret de veau sans os, 3 gousses d’ail, 10 baies de genièvre, 5 piments oiseaux, poivre noir en grains, clous de girofle, 200 g de, sel nitrité (ou sel normal), 5 tomates séchées, 1 oignon, 5 cl d’huile d’olive, romarin, moutarde, du très bon pain de mie finement tranché.
Faites bouillir puis infuser dans un peu d’eau, ail, genièvre, poivre, piments et clous de girofle. Faites fondre le sel dans 2 litres d’eau, ajoutez les aromates infusés et le jarret de veau. Couvrez et laissez mariner au moins 24 heures.
Egouttez la viande puis lavez-la à grandes aux pour enlever le sel. Séchez-la bien. Récupérez les aromates de la marinade et mixez-les avec les tomates séchées, l’oignon épluché et un peu de romarin. Allongez d’un peu d’huile d’olive. Mélangez à la moutarde et enduisez le jarret de cette préparation. Enfermez le jarret dans un papier-aluminium et mettez au four d’abord 2 heures à 175°c (th. 6), puis baissez la température à 125°c (th. 4) et laissez encore 2 heures.
Coupez la viande le plus finement possible. Tartinez de fines tranches de pain de mie avec de la moutarde douce puis garnissez-les de viande. Vous pouvez récupérer un peu de jus de cuisson et en humecter un peu le pain. Superposez les tranches et la viande et mangez ces gros sandwiches avec une belle et bonne salade.
Producteur : Christophe Destombes
Après le veau sous la mère, le veau père et fille. Installé dans la très belle ferme familiale de Quesnoy sur Deule depuis 1987, Christophe Destombes travaille maintenant avec Anaïs, sa fille de 23 ans. A lui, l’élevage des petits veaux, dans des enclos spacieux, sur paille, à elle l’accueil des enfants, la visite de la ferme, les goûters à la ferme… A lui de faire ce qu’il a toujours aimé faire, donner la vie, à elle, de l’apprendre aux mômes des écoles du coin.
Le veau de Christophe Destombes est en vente au Panier Vert, 3862, hameau de la Croix au bois, 59236 Frelinghien, ouvert toute la semaine.
Trucs et astuces
Non, le veau cuit ne doit pas être blanc. Selon Christophe, « le veau blanc, c’est de la viande anémiée ». Chez lui, le veau est élevé sur paille et mis à part le lait, il mange aussi de la paille. Dans la paille, y’a du fer donc un veau élevé sur paille doit avoir une belle couleur rosée.
Toujours selon lui, le veau ne doit pas se servir saignant, il doit être bien cuit. Chez lui, on se régale d’une blanquette, d’escalopes aux champignons ou d’un filet mignon de veau, « c’est comme un sucre qu’on a trempé dans le café, ça fond. » La Cocotte a fondu pour le jarret. Et vous, vous fondez pour quel morceau ?
Textes et photos : Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central de Femina, supplément de la Voix du Nord du samedi 4 mai 2013.
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dimanche, 05 mai 2013
Foie gras Terre et Mer de Ludovic Barat, chef de l’Auberge de la Coulotte à Avion
« Chez nous, tout est fait-maison, y’a pas de sous-vide acheté. On travaille avec les fermes et les boucheries du coin. Mes poules par exemple, c’est des belles poules avec de beaux blancs ! » Même cachée derrière un large sourire, Nathalie Doré, la patronne, ne plaisante pas avec ça. « C’est vraiment de la restauration. Notre cuisine est généreuse et excellente ! » Oui mais une fois qu’on a dit ça, faut assurer. Et bien la Cocotte vous le dit, ils assurent à l’Auberge de la Coulotte. Le chef, Ludovic Barat, change le menu deux fois par semaine. En ce moment, y’a des asperges et bientôt des carpaccios de fruits, de la terrine de joue de bœuf au foie gras. » D’ailleurs en parlant de foie gras, Ludovic y parfois glisse des noix de Saint-Jacques. Faut oser. Surprenant ? Assurément. Délicieux ? Oh la la !
Foie gras terre et mer
Pour 6 personnes
Ingrédients : 500 g de foie gras frais de canard, 6 noix de Saint-Jacques, 5 g de sel fin, 2 g de poivre noir ou gris moulu, 1 g de noix muscade, 1 cl de Sauternes (Cognac, Armagnac, vin sucré). Confit d’oignon : 1 oignon, sirop de grenadine.
Préparation : 30 mn + repos – cuisson : 30 mn – coût : *** - difficulté : ** - Ustensiles : Film-plastique, papier-cuisson, ficelle de boucher et torchon
Poêlez les noix de Saint-Jacques pendant 3 à 4 mn, le temps qu’elles « recrachent leur jus » puis laissez-les refroidir.
Ouvrez le foie gras et éveinez-le avec la pointe d’un couteau. Etalez les morceaux sur un film-plastique et ajoutez tous les ingrédients (sel, poivre, muscade et Sauternes). Placez les Saint-Jacques sur le foie gras puis roulez-le dans le film-plastique pour en faire un boudin. Serrez bien les côtés. Enfermez le boudin dans du papier-cuisson, ficelez-le comme un saucisson puis emballez-le dans un torchon.
Faites cuire au bain-marie à 70°c pendant 30 mn. Laissez refroidir et mettez au réfrigérateur.
Le lendemain préparez le confit d’oignon en faisant cuire dans une petite casserole, un oignon coupé en lamelles. Ajoutez 3 cuillères à soupe de sirop de grenadine et laissez confire 5 à 10 mn, à feu doux, sans saler ni poivrer.
Tranchez le foie gras Terre et Mer, accompagnez-le du confit d’oignon et décorez l’assiette d’un trait de vinaigre balsamique réduit et d’une tuile de Gruyère.
Auberge de la Coulotte,133 boulevard Henri Martel, 62210 Avion
Textes : Odile Bazin
Photos : Stéphane Mortagne
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lundi, 22 avril 2013
Pains-vapeur de foin au Petit montagnard de Cassel
Vous ne le saviez peut-être pas mais entre Cassel et Saint-Sylvestre Cappel, se trouve la ferme du bonheur. Pendant que moutons, lapins, chèvres, ânes, vaches… vivent leur belle vie d’animaux de ferme, la famille Beun fait son beau métier de fermiers et de maraîchers. Et avec le Petit Montagnard de Cassel, un fromage produit chez les Beun, au bon goût de terroir, la Cocotte fait du pain à la vapeur de foin. Le bonheur !
Pains-vapeur de foin au Petit montagnard de Cassel
Pour 8 pains-vapeur
Facile : 2 Cocottes
Prix : 1 Caddie
Temps : 2 horloges
Ingrédients :
200 g de farine type 55, 100 g de farine d’épeautre, 2 jaunes d’œuf, 15 g de levure fraîche, 5 g de sel, 10 à 15 cl de lait tiède, 30 g de beurre, 100 g de Petit Montagnard de Cassel, 1 poignée de foin bio
Délayez la levure dans une tasse de lait tiède. Battez les jaunes d’œuf.
Dans un plat creux, associez les deux farines, le sel, les jaunes d’œuf battus et la levure délayée. Faites fondre le beurre et ajoutez-le à la préparation. Mélangez bien pour former une belle boule de pâte lisse et sans grumeaux. Coupez-la en 8. Découpez la moitié du fromage en cubes et formez les boules de pain en les farcissant de dés de fromage. Déposez-les sur du papier-cuisson, couvrez-les d’un linge propre et laissez-les gonfler pendant 2 heures.
Rincez très soigneusement le foin, déposez-le dans le bas d’un couscoussier, versez un grand verre d’eau par-dessus et mettez à bouillir. Découpez le papier-cuisson du diamètre du panier-vapeur du couscoussier et déposez-le dans le panier. Posez 4 boules dessus, couvrez et faites-les à la vapeur pendant 8 minutes. Elles vont doubler de volume. Faites cuire les 4 autres. Ensuite râpez le reste du fromage, mouillez-le d’un peu de lait et tartinez-en le dessus des pains.
Terminez leur cuisson dans un four préchauffé à 225°c, d’abord 6 minutes sous le gril puis 4 minutes sans gril. Mangez-les tièdes ou froids.
Producteurs : Antoine, Céline et Emmanuel Beun
Les membres de la famille Beun ont un point commun, la passion de leur métier. Ils la tiennent de leurs parents et la transmettent à leurs enfants. Les 4 enfants ont même un tunnel où ils font pousser une multitude de légumes ! Pour Emmanuel, le papa, «c’est eux qui gèrent, comme ça ils se rendent compte de la valeur des choses et du travail que ça représente. Et c’est aussi un plaisir, ils sont entre frères et sœurs, c’est un moment à eux.» Il suffit parfois pour être heureux et comblé d´un peu de bonne terre et de bonne volonté…
www.fermedesrecollets.com, 150 Chemin de Terdeghem 59670 Sainte Marie Cappel, magasin ouvert tous les jours
Le weekend du 27 et 28 avril 2013, la ferme des recollets organise deux journées portes ouvertes.
Trucs et astuces
Au beau milieu des Flandres, Céline, la femme d’Emmanuel, a eu un jour, des envies de montagne. Non contente de sa kyrielle de fromages à pâte molle parfumés à l’ortie, au basilic…, elle voulait un fromage tel un Comté, « un fromage qu’on pouvait râper ». Elle seule a élaboré son Petit Montagnard de Cassel. C’est un gros fromage de 4 à 5 kg, pressé à 8 bars, crémeux à souhait et qui rend tous les arômes de ce que les vaches mangent. «Ce sont elles qui donnent le goût au fromage. Plus le lait est riche, plus on ressent les arômes et plus nos fromages ont du caractère, c’est ça le terroir.» Heureuse, Céline ?
Texte et photos : Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central de Femina, le supplément de la Voix du Nord du samedi 20 avril 2013.
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lundi, 08 avril 2013
Pâté Chabernot
Vindjou, ça c’est du pâté ! Du vrai, coupé gros, parfumé au cognac et aux fruits secs, le pâté Chabernot prend le temps de mariner, il prend le temps de cuire et de reposer. En plus, vous savez exactement ce qu’il y a dedans. Par les temps qui courent, c’est rassurant. La Cocotte revisite la recette préférée de Gonzague Deman, créateur es-pâtés à la ferme de la Flamanderie, à Templemars.
Facile : 1 Cocotte, prix : 2 Caddies, temps : 3 horloges
Pour une terrine d’1 litre
330 g de gorge de porc, 330 g de foie de porc, 330 g d’épaule de porc, 2 gousses d’ail, 10 pruneaux, 5 cl de cognac, thym, laurier, noix muscade, 10 noix, 15 g de gros sel de Guérande, 2 g de poivre concassé, 1 sachet de gelée
Faites gonfler les pruneaux dans le cognac. Coupez en très petits dés les morceaux de gorge et d’épaule, comme si vous prépariez un tartare. Ensuite passez le foie au hachoir électrique pour obtenir une mousse.
Dans un plat creux, mélangez les viandes, ajoutez le sel et le poivre concassé, l’ail pilé, quelques feuilles de thym frais, un peu de muscade. Dénoyautez les pruneaux, décortiquez les noix et ajoutez-les à la préparation, versez aussi le Cognac dans celle-ci. Mélangez à la main pour voir si les morceaux sont coupés suffisamment petits. S’il reste des gros morceaux, retaillez-les.
Dans une terrine, déposez 2 feuilles de laurier dans le fond et couvrez de la préparation de viandes. Mettez le couvercle et laissez mariner 24 h au frais.
Après ce temps, préchauffez le four à 180°c. Ensuite enfournez la terrine pendant 1 h puis baissez la température à 150°c et laissez encore 45 mn. Sortez la terrine et laissez-la refroidir quelques minutes.
Préparez la gelée, versez-la sur le pâté. Mettez au frais et attendez encore 24 h avant de le déguster. C’est long mais c’est bon !
Producteur : Gonzague Deman
« Si on peut travailler plus simplement et le plus naturellement possible, pourquoi pas ? » Telle est la motivation de Gonzague Deman. En plein cœur du bourg de Templemars, associé à son père et son frère, il tient la charcuterie fermière où il transforme les cochons élevés sur place en rillettes, saucisses et pâtés alléchants. « On fait des recettes avec peu de produits et des ingrédients simples. » Et si on faisait comme lui ? Si on suivait ses conseils pour réussir une terrine ?
La Flamanderie, 3 rue Etienne Dolet, Templemars, 0320169501, magasin ouvert mercredi, vendredi et samedi.
Trucs et astuces
Pour Gonzague, faire une terrine n’est pas compliqué. Respectez 3 choses, texture, tenue et moelleux. Puis dosez savamment épices et condiments, fruits et alcool.
Comptez 1/3 de viande maigre, 1/3 de gorge et 1/3 de foie, le foie apportant le moelleux à l’ensemble.
Ajoutez 15 g de sel, 2 g de poivre et 1 g de muscade au kilo et ne dépassez pas 10 % du poids de la viande pour les autres ingrédients.
Mixez les viandes si vous voulez (la Cocotte aime les petits morceaux mais Gonzague a une belle machine qui coupe tout), mêlez bien et laissez reposer avant de cuire longtemps et doucement.
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina, supplément de la Voix du Nord, du samedi 6 avril 2013.
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lundi, 18 mars 2013
Chou farci franc-comtois
Dans le bocage de Thiérache, Chantal et Jean-Pierre Cornée collectionnent les choux. Ils en ont plus d’une dizaine de variétés. Des rouges, des blancs, des verts, des pointus, des frisés… En voici un, frisotté, vert et violet à l’extérieur, jaune à l’intérieur, avec un nom d’aristo à coucher dehors par – 15°c, qu’on trouve jusqu’à la fin de l’hiver, le chou de Milan de Pontoise.
Facile : 2 Cocottes, Prix : 1 Caddie, Temps : 1 horloge
Pour 6 personnes
1 chou de Milan de Pontoise, 400 g de chair à saucisse, 300 g de tomates pelées, 3 navets, 3 carottes, 60 g de riz, thym, sel et poivre, 40 cl de vin blanc du Jura (Côtes du Jura ou l’Etoile), 1 pincée de graines de cumin, beurre, farine, ficelle de boucher
Débarrassez-vous des premières feuilles du chou. Coupez le tronc et faites cuire le chou à la vapeur pendant 20 minutes. Au bout de ce temps, ouvrez-le délicatement en gardant les feuilles attachées, enlevez le cœur, gardez-le pour une soupe et laissez le reste refroidir.
Râpez une carotte et un navet, mélangez-les à la chair à saucisse, au riz et aux tomates pelées concassées. Salez, poivrez et ajoutez un peu de thym. Farcissez votre chou de cette préparation. Refermez-le bien et ficelez-le comme un paquet-cadeau, d’abord en 4 puis en 8.
Déposez-le dans une cocotte-minute, versez le vin, ajoutez ½ cuillère à café de graines de cumin (pour la digestion) et mettez sous pression 20 minutes.
Pendant ce temps, épluchez et coupez les carottes et navets restants en gros bâtonnets. Cuisez-les 10 minutes à l’eau, égouttez-les et faites-les dorer à la poêle dans un peu de beurre. Salez, poivrez, saupoudrez d’une cuillère de farine et liez avec le vin qui a servi à cuire le chou. Servez le chou coupé en quartiers, accompagné des légumes en sauce.
Producteurs : Chantal et Jean-Pierre Cornée
Depuis les années 80, ce couple pionnier du bio dans le Nord Pas de Calais, se plaît à remettre au goût du jour fruits et légumes qu’on cultivait avant. Dans leur verger, les pommes se nomment reinettes étoilées, des capucins ou des Flandres, cabarette, lanscailler belle-fleur. Dans les serres et dans les champs, « même si cette année n’était pas une année à choux », on trouve des gros des vertus, des cœurs de bœuf ou choux pin et le fameux chou Milan de Pontoise. Cherchez bien, vous finirez par en trouver.
Le chant des oiseaux à Sémeries, présents sur le marché de Fourmies le samedi et Place du Concert à Lille le dimanche
Trucs et astuces
Acheté sur le marché, le chou de Milan de Pontoise se conserve une bonne semaine dans un endroit bien frais. Attention, si vous le laissez à l’air libre dans la cuisine, il se desséchera rapidement.
Cuisinez-le à la vapeur ou coupez-le en morceaux et faites-le sauter dans une petite marmite en laissant partir la vapeur. Le soufre contenu dans le chou s’en ira aussi et ça vous évitera de le blanchir. Cuisinez le cœur mis de côté dans la recette en le coupant en lanières, dorez-le dans un peu de matière grasse, ajoutez une pomme, une saucisse et c’est tout. C’est chou, non ?
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Fémina, supplément de la Voix du Nord, du samedi 6 mars 2013.
Odile Bazin
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lundi, 25 février 2013
Croustilles de crevettes au pourpier
Vous voulez faire le plein de vitamines ? Mangez du pourpier. Vous manquez de potassium, magnésium et calcium ? Mangez du pourpier. Vous voulez consommer plus d’Oméga-3 ? Mangez du pourpier. Quoi ? Vous ne savez pas ce qu’est le pourpier ? Vite, à Nieppe, chez Olivier et Françoise Thomas. Ils vous diront toutes les qualités du pourpier. Et vu la forme qu’ils ont, vous pouvez les croire !
Pour 6 personnes
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
1 botte de pourpier, 800 g de queues de grosses crevettes, 30 cl de coulis de tomates, huile d’olive, 1 gousse d’ail, 1 petit piment rouge, 200 g de fromage grec (Féta), 2 rouleaux de pâte feuilletée pur beurre, 1 œuf, 6 ramequins individuels à oreillettes
Préchauffez le four à 180°c (th. 6). Epluchez et pilez l’ail. Passez rapidement le pourpier sous l’eau et égouttez-le. Coupez les pieds des tiges sur 2 ou 3 cm et jetez-les. Mixez les feuilles de pourpier avec le fromage de Feta émietté.
Faites chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une sauteuse, ajoutez l’ail et le piment coupé très fin. Faites rougir les crevettes. Versez le coulis de tomates et le mélange pourpier-fromage, mélangez vivement et laissez cuire 5 minutes. Ne salez pas, le fromage l’est déjà.
Répartissez les crevettes et leur sauce dans les ramequins. Dans la pâte feuilletée, découpez des couvercles suivant la taille de vos ramequins. Posez le couvercle de pâte feuilletée sur chaque ramequin et soudez bien les bords de la pâte.
Avec le reste de pâte, découpez des petits motifs avec des emporte-pièce et collez-les sur le couvercle. Badigeonnez la pâte avec un jaune d’œuf battu. Enfournez 20 minutes.
Mangez ces croustilles aussitôt sorties du four en entrée avec quelques feuilles de pourpier pour faire joli.
Producteurs : Olivier et Françoise Thomas
Manger 5 fruits et légumes par jour, c’est quoi ce truc ? Olivier et Françoise Thomas en mangent bien plus et ils n’ont pas attendu qu’on leur dise tous les bienfaits qu’ils pouvaient en tirer. A la ferme du Pont d’Achelles, le frère et la sœur en cultivent des centaines. « Dans un catalogue de graines, on fait tout de A à Z. » Eté comme hiver, leur magasin regorge de produits frais et eux débordent d’énergie. « Ils se tuent au travail » par passion, depuis 8 générations ! Alors gare à celui qui osera leur demander « C’est pas vos produits ? »
La ferme du pont d’Achelles, 0320486063, 59850 Nieppe. Magasin ouvert du lundi au samedi
Trucs et astuces
Le pourpier, c’est pas compliqué. On en trouve en hiver et en été. C’est comme du cresson mais en plus doux, en moins acide. Et ça se cuisine aussi comme le cresson.
Elément incontournable du régime crétois, il se cuisine là-bas, tout comme les épinards.
Coupez les tiges pour ne consommer que les feuilles en salade avec des petites pommes de terre et mettez tiges et feuilles pour en faire une soupe. En 10 minutes, c’est cuit.
Ajoutez-le à une omelette ou une sauce.
Préparez-le comme un pistou. Transformez-le en smoothie avec un yaourt.
Son petit goût très frais va vous faire craquer.
Odile Bazin
Retrouvez ce reportage dans le cahier central de Femina, supplément de la Voix du Nord du samedi 23 février 2013.
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lundi, 11 février 2013
Crêpes flambées aux agrumes
Il y a mille et une recettes de crêpes. On ne va pas en faire ici l’inventaire. En France, chaque région a la sienne et chaque famille aussi. En voici une qui fera plaisir à Emile Waast des Moulins Waast, à Mons en Pévèle. A la simple évocation du flambage de ces galettes caramélisées et parfumées aux agrumes, son œil pétille. Et vous, ça vous fait quelque chose ?
Crêpes flambées aux agrumes
Pour 12 crêpes
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 2 horloges
250 g de farine Veloutine (farine de blé type 55 sans grumeaux), 2 œufs, 70 g de beurre, 150 g de sucre, ½ càc de sel, vanille en poudre, 250 ml de lait, 250 ml d’eau, 3 citrons verts, 2 oranges à jus, 5 cl de rhum blanc
Dans un plat creux battez les œufs entiers, ajoutez 30 g de beurre fondu, 100 g de sucre en poudre, la ½ cuillère à café de sel, un peu de vanille en poudre, le lait et l’eau. Continuez de mélanger au fouet puis ajoutez petit à petit la farine. Dès qu’il n’y a plus de grumeaux, laissez reposer votre pâte pendant 2 heures. Ensuite graissez légèrement une crêpière et faites vos 12 crêpes.
Vous pouvez les préparer à l’avance.
Au moment de servir, déposez un peu de beurre et de sucre sur chacune des crêpes, pliez-les en 2 puis en 4 et en 8. Prélevez un peu de zeste de citron et d’orange. Pressez les citrons verts et les oranges. Versez le rhum dans le jus récolté. Dans une poêle anti-adhésive, faites fondre 30 g de beurre, ajoutez 50 g de sucre et laissez le mélange caraméliser légèrement. Versez ensuite le jus des agrumes et laissez épaissir. Enfin ajoutez les 12 crêpes dans la poêle, retournez-les quand elles sont bien dorées puis laissez-les dorer encore quelques minutes de l’autre côté.
Disposez toutes les crêpes sur un plat de service, parsemez des zestes coupés fin, versez une lichette de rhum et faites flamber le tout devant vos invités ébahis.
Producteur : Emile Waast
Il est difficile de réduire 80 ans de vie en 600 caractères. Pour faire court, Emile Waast « n’a jamais travaillé de sa vie, il a toujours vaqué à ses occupations. C’est une manière d’être.» En 1950, l’entreprise n’a que 3 employés, son père, un chauffeur et lui-même. En 2013, Emile est toujours là avec ses fils et plus de 20 employés qui produisent et livrent plus de 100 sortes de farines dans le monde entier. « Mais la première cliente de l’entreprise, c’est ma voisine d’en face qui consomme 1 kg de farine par mois.»
Moulins Waast, 40 rue du Moulin, Mons en Pévèle. Magasin ouvert de 14 à 18 h la semaine et de 8 à 12 h samedi matin. Site internet : Moulins Waast
Trucs et astuces
Le principe de la crêpe est presque toujours le même, farine, œufs, un peu de matière grasse et un liquide. Alors pour varier les plaisirs, variez les farines !
Pour faire Français, farine de froment mélangée ou pas à la farine de sarrasin en Bretagne, farine de châtaigne en Corse, farine de pois chiche à Nice, farine de maïs au pays Basque.
Faites le tour du monde rien qu’en faisant vos crêpes ! En Italie, mêlez farine de blé et semoule plus ou moins fine pour faire la carta da musica, de la semoule extra-fine pour les crêpes « mille trous » du Maroc, pour des tortillas ou quesadillas mexicaines, optez pour la farine de maïs…
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central de Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 9 février 2013.
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lundi, 03 décembre 2012
Gratin de pommes de terre aux pissenlits blancs
Les traditions se perdent, ma brave dame ! Avant, le pissenlit blanc était au menu des plats de fête. Allez savoir pourquoi sa consommation en France a fortement baissé. On le pare pourtant de nombreuses vertus, riche en potassium, diurétique, bon pour le foie… A Hoymille, près des plages de sable de Dunkerque, les frères Becuwe en produisent 12 mois sur 12. Chez eux, c’est fête toute l’année.
Pour 6 personnes
Facile : 1 Cocotte, Prix : 1 Caddie, Temps : 1 horloge
1 kg de pommes de terre Charlotte, 150 g de pissenlits blancs, 200 g de lard fumé, 1 quart Maroilles, 2 branches de thym, 1 gousse d’ail, 1 briquette de crème liquide, noix muscade, sel et poivre, un peu de beurre
Préchauffez le four à 160°c. Epluchez les pommes de terre et coupez-les en rondelles de 2 à 3 mm. Faites bouillir une casserole d’eau, ajoutez du sel et les branches de thym. Plongez les rondelles de pommes de terre pendant 10 minutes. Egouttez-les et réservez. Nettoyez les pissenlits en coupant simplement 2 ou 3 cm de queue puis lavez-les et essorez-les. Coupez-les ensuite en tronçons de 4 ou 5 cm. Coupez également le lard fumé en tranches très fines et le quart Maroilles en petits morceaux.
Pelez l’ail et frottez votre plat à gratin avec un papier légèrement beurré puis avec la gousse d’ail.
Déposez une première couche de pommes de terre, recouvrez de pissenlits, parsemez de tranches de lard fumé et morceaux de Maroilles, grattez un peu de noix muscade. Salez et poivrez et recommencez l’opération « jusqu’à épuisement des stocks ».
Terminez par quelques longs tronçons de pissenlits blancs et versez la briquette de crème liquide sur le dessus. Répartissez-la bien en secouant un peu le plat. Mettez au four pour une trentaine de minutes.
Les producteurs : Mathieu, Emmanuel et Xavier Becuwe
Euh, la fête, pas tant que ça ! La culture du pissenlit blanc, c’est un travail d’orfèvre fou. On comprend pourquoi les producteurs de pissenlits se comptent désormais sur les doigts d’une seule main. Les trois frères Becuwe entretiennent pourtant cette tradition avec obstination. Tout au long de l’année, avec une dizaine d’ouvriers, ils piquent, repiquent, arrachent, décortiquent, effeuillent les racines dans l’obscurité, pour obtenir ces belles feuilles blanches. Ne lâchez rien, Messieurs ! Les gens s’arracheront à nouveau les pissenlits. Parce que c’est vraiment trop bon !
www.cueillettedehoymille.fr
Trucs et astuces
Notez la différence entre les pissenlits verts des jardins et les pissenlits blancs, forcés dans l’obscurité, tout comme les endives ou la barbe de capucin. Enveloppés dans leur papier bleu, gardez-les sans souci près d’une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Puis coupez les feuilles à 2 cm de la racine, passez-les sous un filet d’eau et coupez-les en tronçons de 3 ou 4 cm au tout dernier moment de votre recette. Pour une salade, comptez 250 g pour 6 personnes. Une petite variante de salade au lard ? Remplacez la scarole par des pissenlits blancs et le lard par du saumon et c’est la fête dans les assiettes !
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 1 décembre 2012 et sur le site internet la Voix pour les femmes en cliquant ici.
Publié dans Cuisine, Cuisine du Nord, Femina, La Voix du Nord, Légumes, légumes secs | Tags : gratin de pommes de terre aux pissenlits blancs, pissenlits blancs, pissenlit blanc, cueillette de hoymille, ferme becuwe, la cocotte, femina, la voix du nord, la voix pour les femmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 12 novembre 2012
Cheesecake tout chèvre à l’orange
Voulez-vous une excuse-béton pour reprendre de ce cheesecake au fromage de chèvre tout moelleux ? Répétez après la Cocotte, « Alors oui, j’en reprends parce que je le digère bien mieux qu’un cheesecake au lait de vache. » Si c’est pas une bonne excuse, ça ! C’est même un conseil de Jean-Philippe Bourgois, producteur-chevrier à Vendegies sur Ecaillon. Et lui, en fromage de chèvre, il s’y connaît.
Pour 6 petits gâteaux
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
100 g de palets bretons, 30 g de beurre, 250 g de fromage de chèvre en faisselle, 100 g de fromage de chèvre frais, 50 g de sucre en poudre, 20 g de farine, 2 œufs, 2 oranges, 5 cl de Grand Marnier, 1/2 de cuillère à café d’agar-agar.
Préchauffez le four à 150°c. Faites fondre le beurre et réduisez en miettes les palets bretons. Mélangez ces deux ingrédients et tapissez-en le fond de 6 moules à muffins en silicone.
Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Dans un plat creux, mélangez au fouet farine, sucre, fromage frais écrasé, fromage en faisselle égoutté et jaunes d’œufs. Battez les blancs en neige et incorporez-les délicatement à la pâte à l’aide d’une maryse. Versez ce mélange dans les moules à muffins.
Et enfournez pour 30 minutes de cuisson. Le dessus des gâteaux doit être légèrement doré et assez ferme au toucher. Sortez les gâteaux du four et laissez refroidir avant de les démouler délicatement.
Pressez une orange, recueillez le jus dans une casserole. Faites bouillir puis ajoutez l’agar-agar. Mélangez et faites bouillir 20 secondes. Versez le Grand Marnier et laissez refroidir.
Coupez la seconde orange en fines tranches, enlevez la peau et déposez une rondelle ou deux sur chacun des gâteaux. Versez quelques cuillères de jus d’orange à l’agar-agar, mettez au frais et laissez prendre. Servez frais en saupoudrant d’un peu de sucre.
Producteur : Jean-Philippe Bourgois
Levé avant les matines, couché après les vêpres, Jean-Philippe Bourgois mène une vie de moine. Bien avant l’aurore, il est dans la chèvrerie pour la traite de ses 150 faiseuses de fromage, il enchaîne avec la fabrication de briquettes dorées, cendrées ou nature, de crottins et autres fromages frais ou affinés, poursuit avec les livraisons et termine sa journée en trayant une nouvelle fois ses chères chèvres. Un travail de fou, 365 jours par an ! « Le plus dur est de faire du bon lait et du bon fromage tous les jours de l’année. » Objectif atteint !
www.chevreriedelecaillon.fr
Trucs et astuces
Retenez bien les conseils de Jean-Philippe : Les fromages de chèvre frais ou affinés se conservent très froids. Mais quand vous les consommez, sortez-les deux heures avant le repas. Le goût est radicalement différent. Ce conseil vaut d’ailleurs pour tous les fromages.
Pour le cheesecake, c’est pareil. Il faut laisser le fromage frais se ramollir un peu avant de le travailler.
Enfin quand vous cuisinez du fromage de chèvre, choisissez-le toujours au lait cru sinon vous obtiendrez une texture proche du plastique ou de l’élastique. Et le plastique, c’est pas fantastique.
Retrouvez cet article dans le chaier central du magazine Femina, édition Nord Pas de Calais du samedi 10 novembre 2012 et sur le site La Voix pour les femmes en cliquant ici.
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lundi, 29 octobre 2012
Courge Delicata farcie à la Farkhana
Avec plus de 800 variétés de courge et autant de noms ou de surnoms, on pourrait y perdre son latin. Mais pas du tout ! On l’entretient en réalité et on fait même des progrès en anglais.
Voici la courge delicata, surnommée sweet potato. Sœur de la courgette, la citrouille ou la patidou, cette bien-nommée est tout en délicatesse. Non loin de Desvres, à Rimboval, François Wiart la voit pousser mais ne peut y goûter, ses clients mangent tout !
La recette
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 1 horloge
Pour 6 personnes
3 courges Delicata moyennes (400/500 g environ), thym, huile d’olive, 1 oignon, 2 gousses d’ail, 300 g de bœuf haché, 6 merguez, 3 carottes, 20 olives noires dénoyautées, 10 filaments de safran infusé, 1 cuillère à café de gingembre et de coriandre moulus, sel et poivre
Coupez les courges en deux dans la longueur. Enlevez les pépins. Déposez les morceaux dans une sauteuse, couvrez d'eau, ajoutez du thym, un peu de sel et de poivre. Mettez à bouillir et laissez cuire 20 mn. Egouttez et réservez.
Dans la sauteuse, faites chauffer l’huile, ajoutez l’oignon et l’ail ciselés. Faites-les dorer. Continuez avec la viande de bœuf et les merguez en morceaux ou sorties de leur boyau. Epluchez les carottes et coupez en petits dés. Incorporez-les dans la sauteuse. Ajoutez les olives, le safran, le gingembre et la coriandre. Raclez l’intérieur des courges en laissant 7 à 8 mm de chair sur la courge, ajoutez la chair « raclée » dans la sauteuse. Mouillez avec un bon verre d’eau. Salez et poivrez. Couvrez et laissez cuire 30 mn à feu doux.
Préchauffez le four à 180°c. Farcissez les courges de ce mélange. Déposez-les dans un plat à gratin, versez un filet d’huile d’olive sur les courges et mettez à gratiner pendant 25 mn. Vous pouvez saupoudrer vos farcis de parmesan si vous en avez. Mangez-les à la sortie du four.
Le producteur : François Wiart
A Rimboval, dans le val qui lui sert de champ, François n’est pas près de dormir. Depuis 2 ans, cet ancien informaticien qui vivait en appartement et qui voulait changer de vie cultive un grand jardin. Passionné de botanique, il fait enfin à 50 ans ce qu’il aimait faire étant gamin. Avec ses cultures, il découvre et fait découvrir un vaste de choix de légumes, dont ceux qu’on a oubliés comme le chou-rave ou le panais. Les courges, il les choisit selon leur nom et leur aspect puis laisse faire la météo.
La courge Delicata, il n’a pas le temps de la cuisiner. « Il paraît que cuit, ça a un goût de châtaigne. »
Le chêne dans le courtil, 62990, Rimboval
Trucs et astuces
Oui, François, vous avez tout à fait raison, une fois cuite, la courge Delicata a un subtil goût de châtaigne avec la texture d’une pomme de terre en robe des champs. La Cocotte vous le jure, cette courge, c’est une merveille !
Pesant de 300 g à 1 kg, elle arrive fin septembre. Si vous la rangez dans un endroit sec et aéré, vous la conserverez de 4 à 6 mois !
Crue, elle ressemble à une pomme. Ajoutez-la râpée dans vos salades et parsemez-les de graines de courge.
Cuite, elle parfume tartes, soufflés, confitures, gratins…
Certains en font même des sorbets. Alors François, qu’est-ce qui vous tente ?
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazine Version Femina édition Nord Pas de Calais du samedi 27 octobre 2012 ou sur le site de la Voix pour les Femmes en cliquant ici.
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mercredi, 24 octobre 2012
Flananas
Secret : 1. Ce qui est inconnaissable, que personne ne peut connaître.
2. Ce qui peut être connu à force de recherches, par chance, par intuition : Le secret de l'atome, des civilisations disparues, des hiéroglyphes, le secret de l'Atlantide, des Bermudes, des Templiers… ou une recette de cuisine.
Ne riez surtout pas ! Une recette de cuisine peut rester secrète pour une famille et l’histoire ne compte plus les tragédies à cause d’une recette qu’un cuisinier n’a jamais voulu ou jamais pu révéler.
Sur des générations entières, des familles ont vu leur existence mise à mal à cause d'un grand-père gardant pour lui la composition du plat qu'il préparait tous les dimanches, à cause d’un ingrédient non-dit, à cause d’un tournemain ancestral parti en terre avec l’aïeul ou le bisaïeul, par omission ou par vengeance. Et quand ce ne sont pas les familles qui souffrent, ce sont des amis qui voient partir en éclat les liens qu’ils ont mis si longtemps à tisser parce qu'ils n'ont jamais réussi à savoir ce que leur camarade mettait dans sa blanquette.
Assez de souffrances ! Parce qu'elles savent que la parole libère et répare, en psychanalystes des fourneaux, en détectives des marmites, quatre femmes ont dit stop.
Quatre femmes armées d'un simple stylo, d'un bloc de papier et parfois d'un tablier ont parcouru le Nord Pas de Calais pour vous dire tout sur la tarte au brocoli et camembert, les gaufres fourrées ou les kroustiki.
De Marles-les-Mines à Roubaix, de Wingles à Samer, de Villeneuve d’Ascq à Annay sous Lens, elle ont arpenté la région et ont travaillé au corps des cuisiniers et cuisinières, gardiens et gardiennes de secrets parfois difficiles à porter.
Grâce à ces quatre femmes vous saurez enfin pourquoi Robert aime le poulet à la bière, vous apprendrez le grammage exact de beurre dans les gaufres fourrées De Thierry. Vous saurez pourquoi, à Noël, Christine dévalise le stock de crépine de son boucher préféré. Vous découvrirez enfin toute l’histoire de la soupe au vin de Christian, pourquoi et pour qui il en fait des quantités astronomiques et ce qui se cache dans le ladjikaka de Mara, la jolie Lettonne…
Parce qu'un secret, c'est comme une recette, il n'a d'intérêt que s'il est partagé, dès aujourd’hui, courez chez votre marchand de journaux et réclamez-lui le Hors-Série n°3 de Secrets de cuisine dans le Nord Pas de Calais*.
Et puis comme la Cocotte ne sait pas garder un secret, elle en profite pour vous révéler tout sur son Flananas !
La recette
Oh je sais, ce n’est pas très fin mais moi, ça me fait rire. Et si on ne peut même plus se faire rire, où va-t-on ? Vous reprendrez bien une part de flananas ?
Pour 6 personnes
Ingrédients : 1 ananas, 20 g de beurre salé, 70 g de sucre de canne, vanille, 5 cl de rhum, 2 œufs entiers, 50 g de farine, 200 g de fromage de chèvre à la faisselle, 1 càc de levure chimique.
Préparation : 10 mn – Cuisson : 40 mn – Coût : * - Difficulté : * - Ustensile : moule à manqué en silicone.
Découpez l’ananas en 4 dans la hauteur, enlevez la peau et le morceau dur au centre. Puis coupez l’ananas en dés. Dans une poêle faites fondre le beurre et ajoutez 50 g de sucre de canne. Transformez en caramel bond puis ajoutez les morceaux d’ananas et un peu de vanille. Faites flamber au rhum et laissez chauffer doucement pendant 5 mn. Répartissez ce mélange dans le fond du moule à manqué.
Préchauffez le four à 150°c. Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Mélangez les jaunes à la farine, les 20 g de sucre, le fromage de chèvre et la levure chimique. Montez les blancs en neige et incorporez-les aux jaunes.
Versez cette préparation sur l’ananas flambé en enfournez pour 30 mn. A la sortie, retournez le flananas sur un plat de service et laissez refroidir avant de servir.
24.10.2012
*Si vous n'avez pas la chance d'habiter le Nord Pas de Calais, vous pouvez acheter ce hors-série sur le site de "la boutique de la Voix du Nord", rubrique Collections et Hors-séries.
lundi, 08 octobre 2012
Tomates-aubergines et supions à la Provençale
Tombez pull, écharpe et bonnet. Optez pour une tenue légère, un chapeau de paille et une paire d’espadrilles, installez-vous dans une chaise longue et fermez les yeux. Imaginez des champs de lavande, de tournesols, imaginez des cigales qui chantent, le mistral qui souffle et les oliviers qui bruissent… Bienvenue chez Philippe Delfosse, à Crespin de Provence, à moins de vingt minutes de Valenciennes.
Tomates-aubergines et supions à la Provençale
Facile : 1 Cocotte, prix : 1 Caddie, temps : 2 horloges
Pour 6 personnes
3 aubergines, 6 tomates, 250 g de fromage frais, 1 gousse d’ail, 50 g de pignons de pin, 1 kg de calmars*, huile d’olive, sel, poivre, basilic vert ou pourpre.
Préchauffez le four à 180°c. Emballez les aubergines dans une feuille de papier d’aluminium et enfournez-les 45 minutes.
Pendant ce temps, nettoyez les calmars sous l’eau. Enlevez la pellicule extérieure, les entrailles et le morceau de cartilage. Conservez tentacules et corps. Réservez.
Laissez refroidir les aubergines puis sortez-les de leur emballage, coupez-les en deux dans la longueur et raclez l’intérieur. Dans un bol-mixeur, mélangez finement la chair des aubergines avec une gousse d’ail épluché et le fromage frais. Salez et poivrez.
Evidez les tomates et remplissez-les des aubergines mixées. Déposez-les dans un plat à gratin, versez un peu d’huile d’olive et enfournez pendant 20 minutes à 160°c.
Dans le même temps faites griller les pignons dans une poêle, réservez-les. Versez de l’huile d’olive dans la poêle chaude et faites sauter les calmars. Quelques minutes suffisent. Salez, poivrez puis parsemez-les de basilic ciselé.
Servez calmars et tomates aux aubergines parsemés de pignons de pin.
*Calmar, encornet et seiche, c’est la même chose et en Provence, quand les calmars sont tout petits, on les appelle supions.
Producteur : Philippe Delfosse
D’avril en octobre, Philippe démarre sa journée de maraîcher à 6 h et la termine souvent après 22 heures. « C’est vraiment la grosse période ». Pas le temps de prendre des vacances ! Alors chaque année, en attendant de souffler un peu, Philippe fait un tunnel « méditerranée », où pas moins de dix sortes de tomates dont la magnifique Costoluto Genovese côtoient aubergines, poivrons et basilic géant. Si c’est pas la Provence, ça y ressemble bien…
http://le-potager-gourmand.fr , 40 ter rue O’Reilly, Crespin 0327454121, ouvert vendredi 16 à 18 h et samedi 10 à 12 h et 16 à 18 h. Marchés d’Aulnoy lez Valenciennes et Bruay sur Escaut
Produit : L’aubergine
Une fois cueillie, l’aubergine se conserve 5 à 6 jours dans un endroit bien frais de la maison. Notez que la tomate et le poivron se conservent de la même façon.
Une belle aubergine est lisse et brillante. Si elle a le teint mat et la peau fripée, laissez-la.
Passée au four pour la ramollir, préparez-la en caviar ou babaganoush.
Coupée en rondelles, dégorgée 1 heure au gros sel, citronnée pour éviter qu’elle noircisse, puis coupée en dés, faites caponata, escalivada, ratatouille…
L’aubergine, Philippe l’aime en tranches tout simplement poêlées à l’huile et l’adore en tian.
Et vous ?
Odile Bazin
Retrouvez cet article dans le cahier central du magazione Femina du samedi 6 octobre 2012 et sur le site "La Voix pour les Femmes" en cliquant ici.
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